The St. Lawrence Seaway
The St. Lawrence Seaway
Fifty Years and Counting
D'Arcy Jenish
9 X 12 inches, 120 pages
The opening of the St. Lawrence Seaway in the spring of 1959 was a momentous occasion. This system of locks, canals, shipping channels, and bridges between Montreal and the Ontario riverside town of Iroquois, 150 kilometres to the west, ranks as one of greatest public works in Canadian history and one of the largest construction projects in the postwar era.
Built in four years at a cost of $475 million, the seaway completely transformed the marine-transportation industry in Canada. It allowed ocean-going vessels to sail 3,680 kilometres inland, or halfway across the country. They could travel from the Gulf of St. Lawrence to Lake Ontario, through the previously constructed Welland Canal that links lakes Ontario and Erie and, from there, all the way to Thunder Bay, Duluth, Green Bay, Chicago, and other ports of the upper Great Lakes. The seven locks of the seaway and the eight of the Welland Canal are capable of lifting 740-foot-long ships from sea level to an elevation of 182 metres on Lake Superior, the equivalent of sixty storeys.
When the seaway opened, on April 25, 1959, the Queen called it "one of the outstanding engineering accomplishments of modern times," while US President Dwight Eisenhower declared it "a magnificent symbol to the entire world of the achievements possible to democratic nations peacefully working together for the common good."
The seaway celebrates its 50th anniversary in 2009 and, by any yardstick, it is a half-century worthy of observation.
"We're celebrating because the seaway has been an enormous success," says Richard Corfe, president of the St. Lawrence Seaway Management Corporation. "It is one of the safest and most reliable waterways in the world."
La Voie Maritime du Saint-Laurent
Cinquante ans et l'avenir à nos portes
D'Arcy Jenish
Michel Gaulin, traducteur
L'ouverture de la Voie maritime du Saint-Laurent, au printemps de 1959, constituait une occasion mémorable. Ce réseau d'écluses, de canaux, de chenaux de navigation et de ponts répartis entre Montréal et la ville riveraine d'Iroquois, à 150 kilomètres à l'ouest, en Ontario, se classe parmi les travaux publics les plus importants jamais réalisés au Canada, comme les plus imposants de l'après-guerre.
Construite en quatre ans, au coût de 475 millions de dollars, la Voie maritime devait transformer complètement l'industrie du transport maritime au Canada. Elle permettait à des navires de haute mer de pénétrer à 3 680 kilomètres à l'intérieur des terres, soit jusqu'au coeur du pays. Ces bâtiments pouvaient désormais naviguer depuis le golfe du Saint-Laurent jusqu'au lac Ontario, transiter par le canal Welland, déjà existant, reliant les lacs Ontario et Érié, puis, de là, se rendre jusqu'à Thunder Bay, Duluth, Green Bay, Chicago et autres ports situés sur la partie supérieure des Grands Lacs. Les sept écluses de la voie navigable et les huit autres du canal Welland sont en mesure de soulever des bâtiments longs de 740 pieds depuis le niveau de la mer à une élévation de 182 mètres sur le lac Supérieur, soit celle d'un immeuble de soixante étages.
Lors de l'inauguration de la Voie maritime le 26 juin 1959, Sa Majesté la Reine la qualifia d'« une des réalisations d'ingénierie les plus remarquables des temps modernes », tandis que le président des États-Unis, Dwight Eisenhower, disait y voir « un symbole splendide des réussites possibles pour les nations démocratiques qui oeuvrent de concert, dans la paix, au bien commun. »
La Voie maritime célèbre en 2009 son cinquantième anniversaire et toutes les mesures de comparaison permettent de croire qu'il s'agit d'un demi-siècle mémorable.
« Nous nous réjouissons parce que la Voie maritime s'est révélée un succès considérable », déclare Richard Corfe, président de la Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent. « Ce réseau est l'un des plus fiables et des plus sécuritaires au monde. »
Darcy Jenish
Author